texte complet de l’hymne du chimique

Refrain

Le Chimique, c’est son nom, fut fondé un matin
Non loin de la rue Grandville, par ce cher vieil Albin *
Ceux qui ont pris sa suite n’étaient pas des gamins
Aujourd’hui, ça s’étend jusqu’à la rue Déglin

Couplet n°1
Dans cette école, y’avait pas de gigolettes,
Pas de marlous ni de beaux muscadins,
Ceux qu’étaient là z’avaient tous des grosses têtes,
C’étaient des chefs des rusés des malins.
Afin de pouvoir admirer ces grands pontes,
On descendait à l’amphi chaque matin;
La ils nous racontaient de jolis contes,
Et nous dormions comme des chérubins

Couplet n° 2
Dans cette école on n’y fait pas la noce,
Comme à Montmartre où le Champagne coule à flots
Car épuisés par un labeur atroce,
Les pauvres thésards éclataient en sanglots.
Ah fallait voir tous ces chercheurs fébriles
Chercher la fuite dans l’appareil troué
Car si chercher ce n’est pas difficile
Mais c’est bien moins évident de trouver!

Couplet n° 3
Dans cette école, au printemps on y danse,
On y entend des rires et des chansons;
Tous les élèves, dans une folle ambiance,
Travaillent gaiement au son de l’accordéon.
Ah ce que c’est bon quand fleurit la violette
Dans le travail d’oublier nos tracas,
Car c’est pour nous une véritable fête
De préparer quelques certificats.

* Albin Haller  fondateur de l’Institut Chimique de Nancy en 1887, pour fournir des ingénieurs à l’industrie chimique en expansion rapide.  Albin Haller est un Alsacien qui s’installa à Nancy après l’annexion de l’Alsace et de la Moselle par l’Allemagne.

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